Parce que j'aime écrire, parce que il me faut écrire...

Salut toi !

C'est marrant je viens juste décrire un article qui porte presque le même titre que le tien. Je ne sais pas quel est ce vent de lassitude qui nous a envahit ces derniers temps. Comme toi, je n'avais envie de rien et particulièrement aucune envie de venir sur mon blog et sur joueb en général. Je me sens complètement décalquée en ce moment. Le temps file et je ne retiens rien...

Tu sais, la connerie, il n'y a rien à faire contre. Je crois qu'il vaut mieux l'ignorer pour ne pas qu'elle te détruise. Ce week end ma mère a décidé de ne pas aller voir son oncle qui passe pourtant dans notre ville juste parce qu'elle prétend qu'il nous ignore. Comment veux tu qu'on avance avec des mentalités pareilles ! Il m'appelle pas donc je ne l'appelle pas. Je ne le comprends pas, je ne la comprends...

Je te fais des gros bisous.

Amethyst

Merci. Ce soir moral très bas. Je continue à me sentir fatiguée et seule. J'ai l'impression de passer à côté de tout. Parfois je voudrais bien m'endormir et me réveiller quand tout ira mieux. Oh oui, c'est vraiment ça que je voudrais...

Bisous à toi...

J'aime les histoires. J'aime pas l'hiver.

L'hiver c'est franchement déprimant. Quand on entre en hivers, j'ai triplement besoin de gens autour de moi, et ça les déprime. Je regarde le ciel. Gris. Froid. Je regarde les gens emmitouflés dans la rue. Pauvres d'eux. Je regarde la Garonne. Elle est verdatre. Moche. Elle se sent mal, peut être. On entre dans l'hiver et j'me dit. Putain ça fait deux ans. Deux ans que tout a commencé. Un jour d'hiver, dans le froid Parisien. Et j'ai honte. Alors je m'enfonce dans ma couette, les chaussettes remontées, le chauvage allumé. J'allume une cigarette, je regarde l'encens se consummer. Je m'endors. Bercée par la chaleur de Bob Marley.

Quand aux histoires. J'aime les petites histoires d'un jour, les grandes histoires d'amour. J'aime pas les adieux. Et la mort me rappel trop de choses, et me rapproche trop de ce moment obligatoire. La mort. Tellement... tellement morbide.

C'est pour ça que je me fou une écharpe autour du coup, que je fourre mon paquet de cigarette dans la poche, que j'éteind l'encens et que je vais voir en courant la Garonne verdatre. C'est pour ça que je sors et que je marche sur le bord de trottoir, sans faire attention aux voitures. Pour fuir la mort de toute la force dont je suis capable. Autant dire pas grande force.

Et la famille. Perdue de vue. J'ai une (demi)soeur qui habite à l'autre bout du monde, un (demi)frère qui se gèle les c... en Russie, une belle mère qui se barre, un père malheureux, une mère alcoolique, un petit frère idiot et tous les autres sont morts. Pas de quoi sauter de joie.

Je souris doucement. On va y arriver me murmure le froid. J'y crois. Comme au père Noël. 

ce problème des vrais et/ou demi que je connais que trop bien...

toussaint pour toi c'est les repas en famille, moi c'est la tournée des tombes, comme quoi cette fête n'est jamais bien glorieuse. En même temps ce n'est qu'une fois par an, et chaque année on se rend compte qu'on se sépare un peu plus de notre passé... dommage ...

J'ai horreur de la mort prématurée...
Un enfant, une mère de famille, un papa.....
Et quand cette mort fait suite à une longue maladie..... :-(

C'est pour cela qu'on a obligation de profiter au maximum de la vie.
Vivre pour ceux qui n'ont pas vécu assez....

Bises ;-)